Des solutions durables pour votre projet, adaptées à son environnement.

La gestion des eaux pluviales est aujourd’hui un enjeu essentiel dans tout projet de construction ou de rénovation. Face à l’augmentation globale des surfaces imperméabilisées et à l’intensification des épisodes de pluie, il est crucial de prévoir des dispositifs de gestion de l’eau de pluie dans les bâtiments de demain. Ces dispositifs limiteront la surcharge des égouts et le ruissellement des eaux sur votre parcelle. En conséquence, cela permet de réduire le risque d’inondation tant à l’échelle de votre parcelle qu’à celle du quartier. Récupérer les eaux peut également permettre de diminuer vos consommations en eau de distribution.

Notre bureau d’études vous accompagne à chaque étape, de l’analyse des risques d’inondation du site existant, aux préconisations techniques dans le cadre de la conception de votre projet. Notre accompagnement visera d’une part à conformer votre projet à la réglementation. D’autre part, il intégrera les spécificités liées à votre parcelle, en fonction du type de sol, du relief, de l’hydrographie, ou encore du climat local.
Nous vous proposons notre expertise à travers trois services complémentaires, à forte valeur ajoutée.

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Dimensionnement des volumes des dispositifs de gestion des eaux pluviales

Chaque projet de construction ou de rénovation présente des contraintes uniques : configuration du terrain, surfaces perméables et imperméables, configuration des bâtiments, caractéristiques du sol, capacités d’infiltration… Nous réalisons une étude technique complète et sur mesure pour concevoir un système de gestion des eaux pluviales approprié.

  • Selon les possibilités techniques du site, nous déterminons les dispositifs qu’il est possible de mettre en place en collaboration avec votre architecte. La finalité de ces différents dispositifs est l’infiltration, le stockage temporaire ou la récupération des eaux de pluie.
  • Nous dimensionnons les volumes des ouvrages (toitures végétalisées, toitures stockantes, noues, tranchées, bassins, citernes…) en respectant les prescriptions réglementaires régionales, telles que l’objectif de zéro rejet à l’égout de Bruxelles Environnement. Ce volume d’eau à gérer est déterminé pour accueillir une pluie exceptionnelle et ainsi éviter son rejet à l’égout, probablement saturé. Les solutions proposées visent à répondre aux objectifs régionaux guidés par les enjeux climatiques ainsi qu’aux ambitions du maitre d’ouvrage.
  • Nous vous remettons un schéma de principe et une note de gestion des eaux pluviales, à intégrer à votre demande de permis d’urbanisme ou d’environnement.

Analyse du risque d’inondation

Votre parcelle est-elle située en zone inondable ou à proximité d’un cours d’eau ? La topographie environnante est-elle susceptible d’induire du ruissellement vers votre immeuble ou projet ? Votre site subira-t’ il les effets d’un événement climatique extrême dans les années à venir ?

Nous évaluons en profondeur le niveau d’exposition de votre projet ou votre bâtiment existant au risque d’inondation en croisant des données topographiques, géologiques et climatiques. Nous prenons en compte :

  • Le contexte naturel et urbain (cours d’eau, relief, imperméabilisation aux abords du site…) ;
  • L’aggravation du risque dans le temps via les scénarios d’évolution climatique à moyen ou long terme ;
  • Les éventuelles protections existantes et leur efficacité ;
  • La localisation des infrastructures sensibles au droit du bâtiment, susceptibles d’influencer le fonctionnement du site en cas d’inondation de celui-ci.

Nous vous proposons des solutions adaptées à la réalité du terrain : de l’aménagement paysager à l’intégration d’ouvrages spécifiques en toiture ou en sous-sol. Ces interventions visent à renforcer la résilience du bâtiment ou du projet face à l’intensification des événements pluvieux extrêmes.

Réalisation de tests d’infiltration sur terrain

Avant de dimensionner un système d’infiltration des eaux pluviales, il est indispensable de connaître précisément la perméabilité du sol sur votre parcelle. Cette donnée permet de garantir un meilleur dimensionnement des dispositifs envisagés.

En partenariat avec Sol-Ex, bureau d’études spécialisé en études de sol et eaux souterraines, nous réalisons des tests d’infiltration directement sur le terrain du projet.

La mission se déroule en plusieurs étapes :

  • Analyse préalable du contexte environnemental : nous examinons les caractéristiques topographiques, hydrographiques et l’hydrogéologiques du site. Ces informations nous permettent de déterminer le nombre de tests nécessaires. Ce nombre dépend également de l’emplacement et du type de dispositifs d’infiltration envisagés.
  • Travaux de terrain : Nous effectuons des forages superficiels et saturons le sol pour en mesurer la perméabilité à l’aide d’infiltromètres. Le protocole de mesure est conforme à la méthode dite « Porchet ».
  • Établissement du coefficient d’infiltration : à partir des résultats recueillis, nous déterminons la vitesse d’infiltration réelle, propre à votre terrain, pour chaque zone étudiée. Ce paramètre est essentiel pour le dimensionnement des ouvrages (noues, tranchées drainantes, jardins de pluie, arbres de pluie, etc.).

Une expertise reconnue, des exigences réglementaires respectées

Nos services s’intègrent également dans des démarches de certification environnementale (BREEAM – critères POL O3 et RSL01) ou de conformité à la Taxonomie européenne, visant à visibiliser les ambitions durables et responsables de votre projet.
Notre bureau d’étude met à votre service une expertise technique pointue, une connaissance approfondie des réglementations locales, et une réelle volonté de construire avec vous des solutions intelligentes, efficaces et pérennes.

Prêt à optimiser la gestion des eaux pluviales de votre projet ? Contactez notre équipe pour une première étude de faisabilité !

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Foire aux questions :

1. Pourquoi faut-il gérer les eaux pluviales sur ma parcelle ?

Une bonne maîtrise des eaux pluviales permet d’éviter les inondations, les débordements, l’érosion du sol et la surcharge des réseaux d’assainissement. Elle est souvent exigée par les autorités locales dans le cadre d’un permis d’urbanisme ou environnemental. C’est aussi un acte responsable en faveur de l’environnement.

2. Quelle est la différence entre infiltration, rétention et récupération des eaux ?

  • Infiltration : les eaux de pluie sont absorbées par le sol grâce à des dispositifs comme des tranchées ou noues.
  • Rétention : l’eau est temporairement stockée pour éviter les rejets brutaux dans le réseau.
  • Récupération : l’eau est collectée dans une citerne pour être réutilisée (arrosage, nettoyage…).

Chaque solution est adaptée à un contexte spécifique.

3. Peut-on gérer efficacement les eaux de pluie sans connaître la perméabilité du sol ?

Oui et non. Déterminer un concept de gestion des eaux pluviales est possible sans connaissance exacte de la perméabilité du sol. Connaitre ce paramètre n’est pas indispensable pour tous les types de dispositifs. Dans le cas de dispositifs d’infiltration, il est préférable de mesurer la perméabilité pour affiner le dimensionnement et valider le concept. Notons que la perméabilité du sol sera toujours à mettre en relation avec la superficie du dispositif. Plus la superficie sera grande, plus l’infiltration sera efficace même si la perméabilité du sol est médiocre.

4. À quel moment faut-il intégrer la gestion des eaux dans un projet ?

Dès la phase de conception du projet. Anticiper cette dimension permet de réduire les coûts, de limiter les imprévus techniques, et de faciliter les démarches administratives.

Une stratégie bien pensée en amont peut permettre d’intégrer d’autres aspects du projet : biodiversité, qualité du sol, aménagement paysager, microclimat ou encore bien-être des usagers.

Nous pouvons intervenir à toutes les étapes : que ce soit lors de la conception initiale, en phase de révision, dans le cadre de travaux de rénovation sur un bâtiment existant. Cela dit, notre expérience montre que plus l’intervention est précoce, plus les solutions sont efficaces, intégrées et économiques.